Au Mesnil-Amelot, les sans-papiers devant le juge des libertés
Le tribunal ressemble à une salle de classe. Le président est assis à son bureau, la barbe magistrale et l’orbite qui pince un monocle imaginaire. Il balaie le prétoire rapidement.« Est-ce que l’interprète est là ? » La moitié des présents se lèvent, le juge précise : « roumain d’abord, puis…